Il n’est pas aisé de donner une définition universelle de ce qu’est le chamanisme. Ce qui semble indubitable,  c’est qu’il soit l’un de nos plus anciens héritages spirituels, puisqu’on en trouve des traces remontant à plus de 30 000 ans.

Les ouvrages dont le thème principal est le chamanisme sont nombreux et utiles pour découvrir (ou plutôt redécouvrir) ce qu’est le chamanisme; l’essentiel reste et restera toujours de le vivre, car il n’est pas une source d’érudition, mais d’expériences.

Pour ma part, je pense que, dans le chamanisme, tout ce qui existe sur la planète, et bien au-delà, porte une vibration spécifique, une énergie particulière, un esprit. Et l’ensemble est un tout, où chaque élément a sa place, et interagit avec les autres; il n’y a pas de séparation, encore moins de hiérarchie, de “bon” ou de “mauvais”; tout a une raison d’être, et en cela est respectable.

Nous portons toutes et tous un potentiel chamanique sans limites. Dans les traditions ancestrales, le chamane était « choisi » souvent très jeune, par les esprits; son destin était alors de devenir le chamane, l' »homme-médecine » d’un village. Dans le chamanisme plus moderne (car il évolue avec l’Homme), il n’est plus nécessaire d’être désigné par les esprits, ou par ses pairs, ce n’est plus obligatoirement un destin qu’il faut suivre coûte que coûte.  Il est possible de « simplement » ressentir cette connexion au tout, retrouver ce sentiment d’appartenir à la fois à ce monde « concret » dans lequel nous vivons notre quotidien, et au monde des esprits qui a toujours eu une grande importance chez nos ancêtres.

Emprunter un chemin chamanique est avant tout emprunter une voie de développement spirituel.